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lundi 28 mai 2012

Ça va relativement bien içi!!!! Mais où est J-C (Jean Charest) ??

Appel international pour soutenir les démocrates en Tunisie

Dimanche, 13 Mai 2012 11:14



Un appel intitulé «Agissons pour soutenir les démocrates en Tunisie!» vient d’être lancé par des personnalités internationales. Nous en reproduisons ici le texte… Et les noms des premiers signataires.

Depuis le début de l’année 2011- 2012, la communauté universitaire en Tunisie vit, dans son ensemble, des moments de grandes tensions. De graves incidents se sont produits à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, à l’École supérieure de commerce de la Manouba, à l’Institut supérieur de sciences appliquées et de technologie de Kairouan ainsi qu’à l’Institut supérieur de théologie de Tunis.

C’est sans conteste à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba que se sont concentrées les pires attaques perpétrées par des milices salafistes qui exigent l’ouverture d’une salle de prière et le port du voile intégral pendant toutes les activités pédagogiques, y compris durant le déroulement… des examens!

En effet, depuis le 28 novembre 2011, cette faculté a connu des scènes de guérillamenées par un groupuscule (tout au plus une dizaine) d’étudiantes vêtues de niqab et soutenues par des militants salafistes pour la plupart extérieurs à la faculté, dirigé par Mohamed Bakhti, un étudiant de 27 ans inscrit en première année d’histoire, anciennement membre d’un groupe armé tunisien jihadiste directement impliqué dans des attaques terroristes en sol tunisien en 2007 et lié à Al-Qaïda.

Les revendications, les agissements et les motivations des ce groupe ultra minoritaire ont jeté l’effroi au sein de la communauté universitaire par le caractère fallacieux et pervers de leur contenu. Pourquoi exiger une salle de prière alors qu’un lieu de culte est disponible à un jet de pierre du campus? Pourquoi ne pas respecter la décision du conseil scientifique de la faculté qui a jugé le port du voile intégral incompatible avec les règles élémentaires de la sécurité des personnes et antinomique avec les exigences pédagogiques?

Face au refus du doyen de la faculté, Habib Kazdaghli, de céder aux pressions des salafistes et compte tenu de la grande solidarité de la communauté universitaire, ce groupuscule n’a pas hésité à utiliser des méthodes d’une extrême violence, paralysant la faculté pendant près d’un mois, occupant des locaux administratifs, chassant le doyen de ses propres bureaux, le séquestrant pendant plusieurs heures, le menaçant de mort et agressant physiquement des enseignant(e)s, des étudiant(e)s, des employé(e)s et des journalistes.

Au lieu d’assurer la sécurité au sein de l’établissement académique, les autorités tunisiennes font mine de ne rien voir et de ne rien entendre, laissant ainsi perdurer un climat délétère où prospèrent l’arbitraire et la tyrannie de la pensée totalitaire. Pire encore, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dirigé par Moncef Ben Salem, un député du parti islamiste Ennahdha, a tiré à boulets rouges sur le doyen en affirmant que ce dernier «n’a pas fait ce qu’il fallait faire pour résoudre le problème pacifiquement et qu’il a des arrière-pensées politiques».

Nous ne pouvons rester silencieux face à cette insoutenable situation. C’est pourquoi, nous, démocrates qui œuvrons dans différentes sphères professionnelles et para-professionnelles, rendons hommage à la résistance héroïque des enseignant(e)s, des étudiant(e)s et des employé(e)s des institutions académiques de Tunisie, particulièrement à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba et à son doyen Habib Kazdaghli et appelons à exprimer notre solidarité concrète et agissante au Comité Tunisien de Défense des Valeurs Universitaires.

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JE ME SOUVIENS....

JE ME SOUVIENS.... DES COUPS, BLESSURES, INSULTES ET DES PERTES DE VIE, PORTÉSÀ NOS FRÈRES ET SOEURS VOULANT DÉFENDRE NOS DROITS À LÉGALITÉ, LA JUSTICE, L'ÉDUCATION ET LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉ ET À LA VIE TOUT COURT.


Dans l'intention de se rappeler les sacrifices encourus par nos citoyens.

Daniel Falardeau 2012