Voici un bel exemple de divergence sur une même nouvelle rapporté par divers quotidiens.
Remarqué bien la façon dont les propos sont rapporté et la tournure de la nouvelle pour chacun des cas.
M. Lisée partage la position de sa chef Pauline Marois, qui refuse de s’engager à tenir un référendum sur la souveraineté dans un premier mandat de gouvernement.
http://journalmetro.com/dossiers/quebec-2012/133827/referendum-lisee-ne-veut-pas-decheancier/
TITRE LA PRESSE
Publié le 04 août 2012 à 17h29 | Mis à jour à 17h29
Marois : «tous les souverainistes veulent un référendum dans le prochain mandat»
Une telle démarche ne se ferait pas sans avertissement, dit-elle. Et si les Québécois souhaitent un référendum, ils pourront le demander. Le PQ veut instituer des référendums par initiative populaire (). Ils seraient déclenchés si 15% des électeurs en font la demande. Les élus choisiraient ensuite le libellé de la question.
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2012/201208/04/01-4562407-marois-tous-les-souverainistes-veulent-un-referendum-dans-le-prochain-mandat.php
TITRE CNW
Jean-Francois Lisée, candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Rosemont
MONTRÉAL, le 4 août 2012 /CNW Telbec/ - La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, est heureuse d'annoncer la candidature de Jean-François Lisée dans la circonscription de Rosemont. « Enfin! Jean-François fait le saut, s'est exclamée Pauline Marois. C'est un homme qui a un flair extraordinaire, des idées pour le Québec et qui est fait pour l'engagement politique. C'est une excellente nouvelle pour notre parti, pour les souverainistes et pour le Québec. »
Journaliste, professeur, fondateur du CÉRIUM, chroniqueur, blogueur, conseiller politique de premiers ministres et auteur renommé, Jean-François Lisée est une personnalité reconnue du monde des communications, notamment pour ses blogues dans L'Actualité .
« Le Québec doit reprendre sa marche vers sa souveraineté et se remettre debout. Nous avons eu un gouvernement qui se comportait en conseil d'administration pendant trop longtemps. Avec Pauline Marois, nous aurons enfin un chef d'État d'envergure avec un projet de société qui redonnera de la vigueur au Québec et de la fierté aux Québécois », a déclaré Jean-François Lisée.
Pauline Marois s'est dite emballée de l'équipe que présente le Parti Québécois et croit que les Québécois le seront aussi. « Nous avons une équipe de rêve, des femmes et des hommes de tous horizons qui veulent contribuer à l'amélioration du Québec, nous avons des idées et un programme qui sauront rallier la population et nous avons le plus beau des projets de société. »
La chef du Parti Québécois a aussi profité de l'investiture de Jean-François Lisée pour rappeler les engagements que son parti a pris jusqu'à présent. « Nous avons énoncé nos idées pour former un gouvernement honnête : élections à date fixe et financement public des partis politiques. Nous avons fait part de nos idées pour assurer l'accès abordable à l'éducation pour tous, de la petite enfance jusqu'à l'université. Nous avons proposé des solutions pour enrichir les Québécois. Pour les libéraux et les caquistes, ce sont les compagnies d'abord. Pour le Parti Québécois, ce sont les Québécois d'abord. C'est maintenant à nous de choisir! », s'est exclamée Pauline Marois.
Rappelons que le Parti Québécois est la plus grande formation politique au Québec avec ses 90 000 membres.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
Renseignements :
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Bureau de presse
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
514 526-0020
http://www.newswire.ca/fr/story/1016759/jean-francois-lisee-candidat-du-parti-quebecois-dans-la-circonscription-de-rosemont
TITRE CANOË
Parti québécois
Marois souhaite un référendum dans un premier mandat
Agence QMI
Marianne White
04/08/2012 18h44
MONT-SAINT-GRÉGOIRE – Tous les souverainistes souhaitent un référendum dans un premier mandat du Parti québécois, croit Pauline Marois qui a cependant refusé de s'engager à le faire.
«Tous les souverainistes souhaitent qu'il y ait un référendum dans un premier mandat», a dit la chef péquiste samedi après-midi en Montérégie.
Cette dernière n'a pas pour autant dérogé de son agenda référendaire qui est «ouvert».
«Je ne peux pas vous dire quand nous le ferons. On aimerait ça le faire dans le premier mandat, mais encore une fois je veux me garder le champ libre en terme stratégique», a-t-elle dit.
Plus tôt en journée, Jean-François Lisée a affirmé qu'il souhaitait qu'un référendum se tienne dans un premier mandat du PQ.
«J'espère bien que dans le mandat les Québécois se diront : «On veut sortir du Canada» et le Parti québécois sera là pour leur donner cette opportunité», a dit le candidat péquiste de Rosemont.
L'ancien conseiller des premiers ministres Jacques Parizeau et Lucien Bouchard a aussi courtisé les électeurs de Québec solidaire et de la Coalition Avenir Québec afin de former une coalition avec le PQ pour chasser les libéraux du pouvoir.
«L'élection du 4 septembre sera un référendum sur le cynisme», a dit Lisée aux quelque 150 militants réunis dans un centre communautaire de ce château fort péquiste.
La réélection d'un gouvernement libéral «ferait trop mal au Québec», selon lui.
L'ex-journaliste et commentateur a souligné que les souverainistes devraient s'allier et non contribuer à diviser le vote.
«Les électeurs tentés par Québec solidaire trouveront au PQ une ferme volonté de justice sociale et économique», a dit celui qui a été l'émissaire de Pauline Marois pour tenter de conclure une alliance électorale – qui a échoué – avec QS.
Il a également courtisé les électeurs de la CAQ, soutenant que le PQ veut «alléger les structures de l'état» et «augmenter la qualité des services».
Il a refusé de s'immiscer dans la polémique sur les propos acides de Gilles Duceppe sur Amir Khadir, mais il a dit souhaiter la réconciliation des deux hommes politiques pour une éventuelle campagne référendaire.
«Quand on aura un comité du OUI pour la souveraineté, Gilles Duceppe et Amir Khadir seront côte à côte dans ce comité là», a-t-il dit.
«Il faudra la plus large coalition que le Québec n'ait jamais connue, plus large encore que celle de 1995», a dit M. Lisée.
Charest et Legault réagissent
Jean Charest a dénoncé les propos tenus par le nouveau candidat péquiste, qui a appelé les gens à désobéir au premier ministre et sortir dans la rue, comme ils l'ont fait au cours des derniers mois.
«Je ne sais pas ce qui arrive quand les personnes deviennent candidats du PQ, ça semble les transformer. J'ai de la difficulté à m'expliquer pourquoi une personne comme M. Lisée ou toute autre personne aborderait un exercice démocratique en disant aux gens de désobéir et de prendre la rue», a dit le chef libéral, lors d'une conférence de presse dans le comté de Crémazie.
François Legault s'est pour sa part questionné sur la position que le PQ allait prendre avec Québec Solidaire, étant donné que M. Lisée a déjà eu des discussions avec M. Khadir.
«J'ai vraiment hâte de voir si M. Lisée est toujours en faveur d'une fusion avec Québec Solidaire. Est-il en faveur d'une fusion avec Amir Khadir ou non?» a-t-il dit.
Reconnu pour son franc-parler et ses idées qui ne sont pas toujours en ligne avec la position du parti, M. Lisée a affirmé qu'il adhérait au programme électoral du PQ.
«Certaines de mes idées sont dans le programme, y en a d'autres qui ne le sont pas, c'est ça, la politique», a-t-il dit, ajoutant qu'il ferait la promotion de ses idées au sein du caucus du PQ s'il est élu.
La chef du PQ poursuit sa campagne de «la rue» samedi en visitant une foire agricole à Saint-Hyacinthe et un festival du maïs.
Elle se plaît depuis le début de la campagne à reprendre à son compte les accusations de Jean Charest qui la dépeint comme à la solde de la «rue».
Aujourd'hui encore, elle a mis au défi le premier ministre d'aller à la rencontre des citoyens sans une horde de policiers. «On verra s'il est aussi bien reçu que moi», a-t-elle lancé.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2012/08/20120804-184409.html