Au Québec, les raisons d'un soulèvement
Au Québec, les raisons d'un soulèvement
Le "printemps érable" tourne à la crise politique. Le projet gouvernemental d'augmenter les droits d'inscription à l'université révèle le mal-être de la société et son attachement à son modèle social. Le boycottage des cours, écrit Jean Charest, le premier ministre du Québec, n'est suivi que par une minorité d'étudiants. Faux, répond l'un des leaders de la contestation, Gabriel Nadeau-Dubois, nous sommes des centaines de milliers à défendre la justice sociale contre un système de privilièges et corrompu. Cette révolution étudiante rompt la routine d'une société devenue ennuyeuse, insiste François Ricard. Car on prend aux jeunes l'argent nécessaire à la "conquête du Nord", pousse Richard Desjardins. Les acquis en matière d'accès à l'éducation sont fragiles et menacés, écrit Normand Baillargeon, il faut donc l'élargir. Mais au-delà du mouvement et des bruits de casseroles, la voix de l'indépendance se fait entendre, analyse Louise Beaudoin, ancienne ministre, députée du Parti québecois.
Repères :
Mars 2011, Québec annonce vouloir augmenter les frais d'inscription à l'université de 75%, soit l'équivalent de 250 euros par an pendant cinq ans.
Février 2012, Vote des associations étudiantes en faveur de la grève générale.
18-20 avril, Affrontements violents entre la police et les manifestants.
18 mai, Adoption de la loi 78, qui prévoit un encadrement strict des manifestations.
22-24 mai, A Montréal et à Québec, près de 700 personnes sont interpellées lors de manifestations.
29 mai, Première rencontre entre le premier ministre Jean Charest et les associations étudiantes.
31 mai, Rupture des négociations.
Repères :
Mars 2011, Québec annonce vouloir augmenter les frais d'inscription à l'université de 75%, soit l'équivalent de 250 euros par an pendant cinq ans.
Février 2012, Vote des associations étudiantes en faveur de la grève générale.
18-20 avril, Affrontements violents entre la police et les manifestants.
18 mai, Adoption de la loi 78, qui prévoit un encadrement strict des manifestations.
22-24 mai, A Montréal et à Québec, près de 700 personnes sont interpellées lors de manifestations.
29 mai, Première rencontre entre le premier ministre Jean Charest et les associations étudiantes.
31 mai, Rupture des négociations.
Dernière mise à jour le 07.06 | 13h59
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