http://www.vigile.net/Le-fou-du-roi-a-parle-taisons-nous
Le fou du roi a parlé : taisons-nous !
Bref, ça prend des fous du roi comme Pierre Foglia. Ou devrait-on écrire Fouglia ?
Robin Philpot, auteur de Derrière l’État Desmarais : Power (Les Intouchables, 2008)
Bon, Foglia fait l’éloge de ses patrons, les Desmarais, et il nous tape dessus tous. Et parce qu’il est « indépendantiste de gauche », nous devons tous nous taire et arrêter de critiquer ses patrons, son journal, ses collègues, ses journaux, les politiciens qui rampent devant les milliards des Desmarais, les hommes d’affaires qui rampent, les universités et autres HEC qui rampent. Monsieur Desmarais paie un avocat parce qu’il est ému d’une chronique de son Foglia, il s’intéresse à la culture, aux livres. Taisons-nous donc. Foglia l’a dit. Nous le faisons chier et il est « indépendantiste de gauche ».
S’il fallait se fier à Foglia, les Desmarais ont mis la main sur une bonne partie de la presse écrite, et cybernétique, au Québec, seulement parce qu’ils voulaient que les Québécois soient bien informés, que leur journal soit comme « notre journal ».
Foglia ne s’embarrasse jamais trop des faits ni des déclarations des Desmarais eux-mêmes, le père en premier. En 2008, Paul Desmarais père a accordé une entrevue au magazine français Le Point. Nous avons mis la main sur la version de l’entrevue avant que celle-ci ne soit caviardée par les commissaires à l’information de Power. Les questions portaient sur sa présence dans les médias.
Je vous invite à lire la suite.... C'est excellent!!! http://www.vigile.net/Le-fou-du-roi-a-parle-taisons-nous
Bon, Foglia fait l’éloge de ses patrons, les Desmarais, et il nous tape dessus tous. Et parce qu’il est « indépendantiste de gauche », nous devons tous nous taire et arrêter de critiquer ses patrons, son journal, ses collègues, ses journaux, les politiciens qui rampent devant les milliards des Desmarais, les hommes d’affaires qui rampent, les universités et autres HEC qui rampent. Monsieur Desmarais paie un avocat parce qu’il est ému d’une chronique de son Foglia, il s’intéresse à la culture, aux livres. Taisons-nous donc. Foglia l’a dit. Nous le faisons chier et il est « indépendantiste de gauche ».
S’il fallait se fier à Foglia, les Desmarais ont mis la main sur une bonne partie de la presse écrite, et cybernétique, au Québec, seulement parce qu’ils voulaient que les Québécois soient bien informés, que leur journal soit comme « notre journal ».
Foglia ne s’embarrasse jamais trop des faits ni des déclarations des Desmarais eux-mêmes, le père en premier. En 2008, Paul Desmarais père a accordé une entrevue au magazine français Le Point. Nous avons mis la main sur la version de l’entrevue avant que celle-ci ne soit caviardée par les commissaires à l’information de Power. Les questions portaient sur sa présence dans les médias.
Le Point : À défaut de faire de la politique vous êtes un patron de presse…C’était en 2008. En bref, il voudrait influencer la politique davantage par ses
Paul Desmarais : Tous les journaux du Québec […] sont séparatistes.
Le Point : Vous n’avez qu’à racheter d’autres journaux, vous avez les moyens…
Paul Desmarais : On ne peut pas. Ils sont souvent possédés par des fondations derrière lesquelles se cachent des nationalistes et des syndicalistes.
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